• La leptine, un rôle dans la perte de poids

    La leptine est une hormone dont on parle trop peu dans les causes d’obésités juvénile, sa production et sa sécrétion par les adipocytes ( cellules adipeuses) en font une adipokine et une responsable dans le mécanisme de la prise de poids. . Le manque de leptine induit une augmentation  du stockage de masse grasse et une augmentation de l'affinité pour les aliments.

    Il semble qu’il existe une différence sexuée dans la sécrétion en leptine puisqu’à quantité de tissu sous-cutané égale, les adipocytes féminins sécrètent trois fois plus de leptine que les adipocytes masculins.

    L'utilisation thérapeutique de la leptine pour parvenir à une perte de poids pourrait donner des résultats prometteurs.

    La leptine à un rôle comme :  

    ·        La diminution  de la prise alimentaire grâce à sa fixation par les récepteurs de l’hypothalamus . Et augmenter aussi la dépense énergétique en majorant la production de chaleur par l'organisme (thermogenèse).

    ·        Diminue également la sécrétion en insuline et réduit la néoglucogenèse interprandiale. Et augmenter aussi la dépense énergétique en majorant la production de chaleur par l'organisme (thermogenèse).

    ·        C’est un puissant inhibiteur de la formation osseuse lorsqu'elle est présente en grande quantité, en stimulant la résorption et en déprimant la formation ostéoblastique. A faible dose, elle préviendrait cette perte osseuse.

    ·          Cet hormone aurait un rôle sur le développement et l'évolution du cerveau. Avoir un taux sanguin de leptine bas prédispose statistiquement quatre fois plus au risque de maladie d'Alzheimer

    Sur le plan métabolique, une sécrétion importante de cette hormone (induite par une quantité de masse grasse supérieure), induit une lipolyse, inhibe la lipogenèse et augmente la sensibilité à l'insuline.

    Un taux de leptine élevé semble corrélé avec un risque plus important d'infarctus du myocarde, et ce, indépendamment du niveau d'obésité. De même, le risque de survenue d'un diabète pourrait augmenter dans le même registre, du moins chez l'homme.

    Extrait de Wikipédia

    Cette influence semble indépendante de l'obésité abdominale (qui augmente le risque de démence et est liée à des taux bas de leptine). L'étude (américaine) a d'abord mesuré (de 1990 à 1994) les taux de leptine de plusieurs centaines de personnes âgées. Les scans de cerveau de ces personnes - faits 8 ans après la fin de l'étude - ont montré qu'un quart environ de ceux qui avaient antérieurement le moins de leptine dans le sang ont entre-temps déclaré la maladie d’Alzheimer, contre seuls 6% chez ceux qui présentaient un taux élevé). La leptine pourrait donc être un biomarqueur de maladie d’Alzheimer, voire un futur co-médicament, cependant un bas taux de leptine n'implique pas non plus l'apparition d'une démence. En laboratoire, la leptine traite des souris atteintes d'obésité, mais pas chez l'humain, son efficacité contre la maladie d'Alzheimer reste donc à démontrer.

    Le taux de leptine peut diminuer en cas de régime alimentaire, de tabagisme. Il est modifié, dans un sens ou un autre, par divers médicaments.

     

    La leptine stimulerait la prolifération des cellules cancéreuses du sein, in vitro


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